Le mot de l’infirmerie : Souffrances psychologiques liées à la situation sanitaire – Des solutions

mardi 18 mai 2021

La situation épidémiologique impacte depuis plus d’un an maintenant la vie de tous, y compris celle des jeunes.

Nous voyons à l’infirmerie, au fil des mois, de plus en plus d’élèves en souffrance psychologique. Confinement, fermeture des écoles, cours en distanciel, diminution des relations amicales et sociales, informations anxiogènes délivrées par les médias, port permanent du masque, angoisse face à la maladie, stress des parents quant à leur situation professionnelle… Autant de facteurs qui influent sur le moral des enfants et des jeunes.

Cette souffrance, l’enfant ou l’adolescent l’exprime de différentes manières selon son caractère. On observe :

  •  Des troubles alimentaires (boulimie ou anorexie)
  •  Des troubles du sommeil (difficultés à s’endormir, cauchemars…)
  •  Des troubles de l’humeur (pleurs, agressivité, tendance à s’isoler, difficultés relationnelles…
  •  Apparition ou augmentation des phénomènes d’addiction… (dont les jeux vidéo et les réseaux sociaux)
  •  Peur du retour à l’école (maux de ventre ou de tête, crises de tétanie…) et angoisses scolaires
  • Inquiétude sur les examens (crainte de ne pas y être préparé)

Les pouvoirs publics ont pris la mesure de ce mal-être. Si le dialogue et l’écoute à la maison sont la base d’une bonne prise en charge de cette souffrance, le gouvernement a octroyé des moyens pour aider les enfants et les jeunes de 3 à 17 ans.

A partir du mois de mai, un forfait « PSY » permettra l’accès à 10 séances gratuites chez un psychologue de ville (une séance de 45 minutes et 9 séances de 30 minutes). Les rendez-vous se prendront sur une plateforme après délivrance d’une ordonnance par le médecin traitant ou l’hôpital.

De plus, les mutuelles se sont engagées à rembourser au minimum 4 séances chez un psychologue à hauteur de 60 euros la séance.

Pour notre part, nous restons à l’écoute de votre enfant, à l’infirmerie, du lundi au vendredi de 8h à 17h (12h le mercredi).


À la maison, écoute et dialogue sont les prémices d’une bonne prise en charge.

Dès les premiers signes de mal-être, n’hésitez pas à consulter. Plus la prise en charge est rapide, meilleur est le résultat.


 Les Infirmiers

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